“La rémunération de la filière musicale à l’épreuve du numérique” 15 mai 2018 Rencontre-débat avec Alain Charriras

Date / Heure
Date(s) - 15 Mai 2018
19 h 00 - 21 h 00

Emplacement
Café de la mairie

Catégories

#Blockchain, #Juridique


Quelle rémunération de la filière musicale à l’épreuve du numérique?

Alain Charriras est musicien, compositeur et illustrateur sonore, il rejoint l’ADAMI (Société pour la perception et la répartition des droits des Artistes Interprètes), en 1998 en tant qu’administrateur. Il est alors en charge de la copie privée, du lobbying et des Rencontres Européennes des artistes à Cabourg. Il est aujourd’hui consultant de l’ADAMI, en charge principalement de la copie privée, Il est Administrateur de Copie France (société pour la perception de la rémunération pour copie privée). Après des études de sciences économiques et de fiscalité, Il a abandonné l’administration des finances pour rejoindre le Grand Magic Circus de Jérôme Savary, puis Coluche et ensuite le groupe « Au Bonheur des Dames ».

Alain Charriras est très actif dans le combat pour une juste rémunération des ayants droits et donne de nombreuses conférences.

L’émergence rapide du numérique a bouleversé le système de rémunération des ayants droits de la musique, à savoir, les auteurs compositeurs, les artistes interprètes et les producteurs.

Dans le nouveau contexte toujours évolutif du tout numérique, la tendance aujourd’hui des consommateurs va vers le streaming, après avoir traversé une période de piratage et d’échange, puis de téléchargement.

Les dispositions réglementaires du type HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet) sont arrivées bien trop tard pour apporter une réponse adéquate à cette situation de crise.
La monétisation des œuvres se cherche toujours, mais devrait se diriger vers une gestion collective qui seule pourra, un jour, permettre de rémunérer chaque ayant droit selon la réalité de la consommation de ses œuvres.

Aujourd’hui on ne sait pas repartir correctement le streaming à coût raisonnable et du coup on le répartit à la louche, approximativement
La « Blockchain » pourrait rapidement permettre cette évolution.

Mais il appartiendra aux SPRD (Société de perception et de répartition des droits) de s’y atteler.

Un compte rendu de cette rencontre a été publié dans la Lettre n°113

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