Date / Heure
Date(s) - 18 Sep 2018
19 h 00 - 21 h 00
Emplacement
Café de la mairie
Catégories
#Génie logiciel, #Logique, #MéthodeLa nature écrit-elle des algorithmes ?
S’est-on jamais posé la question de savoir si la nature fait du “génie logiciel” ? Comment se fait-il que l’on n’ait jamais trouvé trace de “While”, “IF”, “Call” ou “Goto” dans les organismes vivants ? Pourquoi la nature, qui a élaboré des systèmes d’une si grande richesse, n’utilise-t-elle pas les solutions inventées pour le logiciel ?
A mon avis, la réponse est que, après presque 4 milliards d’années d’expérimentation, la nature sait très bien que son secret est la simplicité. Et il semble se confirmer, à ma connaissance, que l’algorithme n’ait pas été choisi par la nature comme “la” solution de simplicité.
J’ai de ce fait voulu comparer la manière dont s’organise la nature et la manière dont les informaticiens développent les logiciels. Quelles sont les convergences et les divergences ?
Après avoir creusé le sujet tout au long de ma vie professionnelle, je pense enfin avoir identifié quelques “fausses bonnes idées” qui, en leur temps paraissaient justifiées, et qui, en réalité, nous ont éloigné de solutions simples et naturelles. Ces idées, très largement répandues, ont, de fait, contribué à orienter le logiciel dans des impasses qui restent étonnamment invisibles.
Je présenterai un environnement de développement sur Ipad basé sur un mimétisme avec l’organisation biologique et qui servira en démonstration.
Plan de la présentation
Première partie
Le secret de la nature
- Comment repenser le logiciel
- Principes de fonctionnement biologique
- Membrane, pores, chemin des protéines
- Principes de fonctionnement de l’environnement Processpen
- Exemple de modèle de circulation de deux protéines
- Démonstration sur iPad pro
- Cartographie de l’entreprise, flux et activités
- Exemple simple de processus
- Conception de l’architecture et des flux
- Programmation des activités
- Exécution du processus
- Exemple d‘un processus d’achats (tiré d’un cas réel)
Deuxième partie
Approfondissements (au choix des participants)
Plusieurs options :
- Exemple temps réel du distributeur automatique » de billets
- Pourquoi la Forme Normale des Processus remplacera BPMN.
- L’erreur grave d’ADA et de la conception orientée objet
- Maitrise de la complexité par filtrage
- Les 4 types de flux sont-ils universels ?
- Le compilateur processus vers modèle de données
- Reverse ingénierie modèle de données vers modèle de processus
Troisième partie
Questions & Réponses
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L’auteur
Léon Lévy est diplômé de l’Institut de Programmation de l’université Paris VI, il a été successivement professeur d’informatique dans l’enseignement supérieur, responsable des méthodes de grands projets informatiques, puis a créé la société IPI. Il est le concepteur de l’atelier de génie logiciel Softpen.
Entre 1987 et 1990, il a mené un travail de recherche sur la théorie des systèmes et la logique avec Jean-Dominique Warnier. Il a animé le groupe de travail « Qualité et systémique » au Centre de Maîtrise des Systèmes et des Logiciels (C.M.S.L.).
Dans le cadre de son activité de conseil en B.P.M. (Business Process Modeling) pour de grandes et petites entreprises, il a développé plusieurs logiciels d’aide à l’optimisation et l’informatisation des processus.
Il se consacre actuellement au développement du projet WISS qui se veut une synthèse de sa pratique et de ses travaux de recherche en logiciels et systèmes.
Communications :
- Coauteur de l’ouvrage « L.C.O. Logique de Conception des Organisations » paru chez Eyrolles en 1993 (épuisé).
- Articles dans la presse informatique (EC2 génie logiciel, O1 Informatique, Le Monde Informatique).
- Conférencier : Sécurité des systèmes 1997, AFITEP 98 (Management de projets), ENSAM 99 (Qualité et sûreté de fonctionnement), The International Society for the Systems Science (ISSS) Juin-Juillet 1999, Californie.
- Article dans Humanisme et entreprise (1999) co-rédigé avec le Professeur J.P. Schmitt « Une méthode au service des managers pour piloter et optimiser les processus ».
Un compte rendu de cette rencontre a été publié dans la Lettre n°114.