Éditorial Lettre n° 123

Bonjour à tous !

Est-ce que vous allez bien ?

Cet éditorial pour la lettre n°123 m’a fait réfléchir sur ce que nous vivons. Nous nous inquiétons tous de voir de nouveaux variants du virus apparaître et toutes ces restrictions de libertés qui nous sont imposées… et dont nous ne voyons pas la fin. Un an déjà est passé. Désormais nous trouvons le climat ambiant assez « lourd »… À Paris nous sommes confinés dans l’espace et dans le temps. Tout est relatif, mais nous respectons ; 10 km de balade ou de sport, à la maison à 19 h, peu d’interactions sociales, peu d’emplettes, pas de cinéma, pas de théâtre, pas de concert, pas de restaurant, pas de café, pas de musée, pas d’exposition ; des exceptions à tout cela ; mais cela devient pesant…

Heureusement, il fait beau, mais je ne sors que très peu… Je suis effrayée par le monde dans les rues… Pourtant j’ai eu ma première dose de vaccin AstraZeneca…

Heureusement, nous avons Internet, le Web, la radio et la télévision, Netflix, Canal+, Amazon Prime, Salto… pour nous cultiver, acheter en ligne, s’informer.

Et nous avons les jeux en ligne, la musique, les réseaux sociaux pour nous distraire.

Mais les Interactions sociales me manquent… et à vous ?

ADELI mobilise ses forces  vives  pour vous aider à passer ces moments difficiles et sans grand espoir de changement à un horizon rapproché.

Cette Lettre n° 123 a pour thématique les réseaux sociaux, un bon choix au cœur de cette actualité de pandémie…

Nous sommes les utilisateurs, et nous devrions avoir des exigences envers ces éditeurs qui nous considèrent comme « le produit ». Ils nous demandent notre accord, mais ils nous « obligent à donner notre accord », en fait…

La portabilité des réseaux sociaux devrait faire partie de nos exigences.

Nous devrions pouvoir changer de réseau social en récupérant nos informations, messages, photos et vidéos d’un simple clic.

Les conditions d’accès devraient être plus vérifiées. Un organisme « intermédiaire et de confiance » devrait vérifier qui est derrière son écran. Le numérique devenant incontournable, les règles doivent évoluer pour intégrer et protéger les plus fragiles.

Nos données nous appartiennent, personne ne doit les réutiliser sans notre accord. Si on voit un billet de banque qui dépasse de la poche de quelqu’un, on ne va pas lui prendre… Eh bien, c’est la même chose. On ne prend pas la photo, la musique, une vidéo, un texte à quiconque sans son accord. Je ne donne pas mes lettres d’amour à n’importe qui…

Des réseaux historiques comme Facebook, Twitter existent depuis longtemps maintenant. L’un pour se distraire, l’autre pour s’informer. C’est comme cela que je le vois.

Facebook ressort aussi des photos anciennes et peut servir d’album souvenir.

Le cycle de vie des informations que j’ai mises sur Facebook n’a pas été étudié. Que vont devenir toutes ces informations, si je décède brutalement du coronavirus… ou d’autre chose. Resteront-elles éternellement là jusqu’à la fermeture de Facebook ? Où, seront-elles rendues  à mes descendants ? Comment mes descendants auront-ils accès à tous mes comptes ? Il y a du pain sur la planche pour le législateur…

Pour les tweets, c’est un peu moins grave… Ils n’apparaîtront plus sur les fils d’actualités récents.

Comment, dans deux cents ans, les historiens auront-ils accès à toute cette masse de données et y auront-ils encore accès ?

Des problèmes à résoudre… Il y a du travail sur la planche ; c’est une bonne chose ; et nous vous invitons à nous rejoindre pour y travailler ensemble, dans un esprit d’écoute et de respect mutuel.

 

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