Écologie et numérique

Écologie

Étymologiquement, l’écologie vient du grec oikos (la maison) et logos (la science, l’étude, le discours), l’écologie est littéralement l’étude de l’habitat.

L’invention du mot écologie vient du biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866.

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Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, Haeckel la désignait en ces termes :

« (…) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence. »

Un complément d’information se trouve dans l’histoire de l’écologie d’après Wikipédia.

Numérique

Dans le monde des technologies, le numérique correspond aux traitements informatiques, aux calculs et à l’immatériel. C’est tout ce qui est lié aux ordinateurs, aux réseaux, à l’informatique, à l’utilisation d’applications dont les données sont numériques, c’est-à-dire, codées en binaire et les fonctionnalités accessibles via des interfaces Hommes/machines.

L’informatique simule le monde réel, afin d’exécuter des programmes plus rapidement que les humains et sans erreur de traitement. Les programmes informatiques ont permis de stocker beaucoup d’information depuis plusieurs décennies. Les algorithmes d’aujourd’hui apprennent sur de très nombreux essais-erreurs, jusqu’au jour où ils pourront apprendre seuls (les humains leur auront alors expliqué comment faire).

Infrastructures physiques

Les infrastructures physiques correspondent à tout le matériel, les réseaux d’eau, de routes, d’électricité. Tout ce qui a permis le développement et le confort aux XIXe et XXe siècle.

L’arrivée de l’eau au robinet, de l’électricité par un simple interrupteur, des produits alimentaires dans les magasins de proximité permettent à beaucoup de gens de vivre bien ou à peu près. Les routes ont acheminé les denrées, les entreprises ont pu fabriquer, distribuer, vendre. Tout un écosystème s’est mis en place. Cela ne s’est pas fait en un jour… Il a fallu du temps. Nous avons aujourd’hui des infrastructures numériques qui sous-tendent Internet, l’informatique, la téléphonie, le numérique…

Mais sans électricité, pas de numérique. Sans énergie, pas d’électricité. On voit que tout est intimement lié.

Infrastructures numériques

Le coût des infrastructures physiques est de loin supérieur à celui des infrastructures numériques, d’où cet essor du numérique durant ces dernières décennies qui accompagne les réseaux physiques.

Le TCO « Total Cost of Ownership » est le coût global de possession. Ce terme un peu pompeux est à mon sens très important. Le calcul du TCO prend en compte tous les coûts dès la conception jusqu’au retrait de service (démantèlement d’une centrale nucléaire, cycle de vie d’une machine à laver, recyclage et retraitement des déchets…).

Le « design-to-cost » ou conception à coût objectif, en français, prend en compte, dès la conception, le coût total, donc le recyclage éventuel…

Les infrastructures numériques qui accompagnent les réseaux physiques comme l’électricité, l’eau, le gaz, le chauffage urbain consomment de l’électricité, mais rendent plus faciles la gestion, la facturation au client qui peut être automatisée, la régulation de l’énergie…

Pour maîtriser vos coûts, fixez vos objectifs dès la phase de conception !

Les grands défis du monde

Les grands défis du monde sont liés à l’évolution exponentielle du nombre d’habitants sur cette Terre. Nous étions 1 milliard d’humains (estimés) environ en 1800, 1,5 milliard (estimés) en 1900. Nous sommes huit milliards d’humains (estimés) aujourd’hui. De plus, la population vieillit.

La Terre est un espace fini dans l’univers… La Terre a des ressources finies.

Nous avons exploité les ressources sans compter. Quelles réserves reste-t-il ?

La déforestation, notamment en Amazonie, risque de déséquilibrer la composition de la biodiversité. Elle rejette des millions de tonnes de CO2, plus qu’elle n’en consomme.

Des espèces disparaissent.

Le climat se dérègle, le plastique se retrouve dans les océans, la pollution tue…

Quelques pistes de solutions

La gouvernance mondiale

Les objectifs du développement durable sont définis à l’ONU.

Dix-sept objectifs de développement durable ont été établis pour l’Agenda 2030.

Le développement durable

Trouver un équilibre entre écologie, environnement et économie. Les besoins vitaux doivent être respectés (alimentation, reproduction…). Les objectifs doivent être de long terme, équilibrés entre le Nord et le Sud…

Recycler, réutiliser, développer des industries du recyclage.

Réguler la pêche de façon à laisser se reproduire les espèces. Donc interdire la pêche industrielle.

Toujours évaluer la régulation de la ressource avant de l’utiliser. Laisser aux générations futures des ressources utilisables.

Ne pas jeter son smartphone tous les deux ans alors qu’il fonctionne toujours !

Prendre son vélo pour faire quelques kilomètres et non sa voiture. Ou utiliser les transports en commun s’ils existent.

Le numérique va nous aider à faire ces évaluations, ces régulations en utilisant des plateformes numériques qui répondent à un besoin particulier.

Par exemple, Je souhaite aller d’un point A à un point B. Il existe plusieurs solutions ? Quelle est celle qui consommera le moins de CO2 ? C’est un covoiturage ou un vélo électrique ou la marche à pied ? Toute solution est bonne à évaluer, à tester, à mesurer. De nouvelles métriques sont nécessaires.

La taxe carbone

La taxe carbone existe depuis 2014. C’est une éco-taxe qui concerne le dioxyde de carbone, ce gaz à effet de serre, rejeté dans l’atmosphère. Plus l’émission est forte, plus la taxe est élevée.

 

Écologie et numérique 2

Une étude de l’OCDE permet d’affirmer qu’elle est utile. C’est une transition en douceur qui a été freinée par la révolte des « gilets jaunes ». Pour aller plus loin

 

 

 

Le green IT

Le green IT, ou numérique responsable, désigne les solutions qui permettent aux entreprises de réduire l’impact carbone du numérique et leur consommation énergétique.

Utiliser le numérique pour améliorer la transition énergétique

Le numérique accompagne tous les processus physiques pour les évaluer, les réguler, les facturer, mais il peut aussi s’autoévaluer, s’autoréguler.

Le mode projet est un mode de conception agile en équipe qui permet à une idée d’émerger et de se concrétiser en utilisant les archives, les méthodes, la connaissance acquise sur un sujet similaire.

La connaissance au fil du temps augmente. Il faut archiver les projets de manière « pointue ».

L’industrie gagne du temps (et de l’argent) quand elle est capable de conserver numériquement des milliards de paramètres pour concevoir une nouvelle fusée, un nouveau train, un nouvel avion…

L’optimisation énergétique permettra de consommer moins ou juste ce que l’on souhaite.

Les nouveaux bâtiments seront moins énergivores. Les plus anciens seront rénovés.

Conclusion

Une prise de conscience de la finitude de notre « Terre », de la fragilité de l’écosystème favorisera une attitude responsable de tous.

Apprenons à travailler de manière transverse afin de calculer le temps, le coût, les délais de nos activités.

Pour maîtriser nos coûts, fixons nos objectifs dès la phase de conception !

Cessons de polluer l’air, les terres, les mers…

Trions, recyclons, réutilisons, arrêtons le gaspillage alimentaire, vestimentaire… !

Arrêtons de jeter. Donnons afin que d’autres utilisent.

Partageons nos moyens de transports…

La taxe carbone aide à maitriser les objectifs communs.

Le numérique permettra d’ajuster la transition énergétique de manière douce ou brutale en fonction des paramètres définis.

De nouvelles énergies verront sans doute le jour : fusion de l’hydrogène, le solaire… Faisons confiance à la science, écoutons les scientifiques !

Bibliographie

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Publié dans Usages numériques.

Présidente d'ADELI
Membre du comité
Responsable GT IA
Membre GT métiers