Analyser un logiciel, par exemple dans le cadre d’un audit ou d’un diagnostic d’application, est une opération utile. Elle permet de déterminer les points forts et les points faibles du produit et de définir les axes d’amélioration. Mais cette opération peut devenir doublement profitable, car l’analyse du logiciel fournit des indicateurs précieux sur son processus de développement, qui pourra alors être remanié ponctuellement, à moindre coût. D’une pierre, deux coups !… à condition de savoir établir et interpréter le « profil produit » et traduire ces indicateurs en recommandations pratiques, à même d’améliorer le processus de développement.

À quoi ressemblerait l’AGL idéal ? À quoi ressemblera l’AGL de l’avenir ? Dans son récent ouvrage, Outils de construction du logiciel, paru aux éditions Hermès, Yves Constantinidis s’attaque à quelques mythes bien ancrés. Celui de l’AGL considéré comme une « usine à logiciels », est l’un des plus répandus. Dans cet extrait, nous allons voir pourquoi les AGL ne sont pas, et ne seront probablement jamais, des usines à logiciels (software factories) comme on le dit souvent.